Au menu
C’est à Angers, sa ville natale, que Charles a choisi de porter ce projet innovant. Angers étant la capitale européenne du végétal, c’est une opportunité unique d’ouvrir un restaurant gastronomique vegan dans la région.
Au menu, des plats haut de gamme à l’image de ce que Charles souhaite incarner :
- Coeur de sucrine, crème d’ail confit, ail et persil frit, jus de persil
- Topinambour flambé et glacé, terreau d’olive noir et pousse des sous bois
- Chioggia cuite en croûte de sel et fumée au bois de hêtre, pousse iodée
- Légumes racines, bouillon de légumes, émulsion cacahuètes
- Crème de pain grillé, grué de cacao, riz soufflé, émulsion de lait de riz
Il s’agit de faire découvrir une nouvelle gastronomie, où la base est remise en question et où tout reste à inventer.
De la cuisine d’hier à la cuisine de demain
Lorsque Charles est devenu vegan, il s’est rendu compte que la cuisine actuelle était devenue obsolète et qu’il fallait peut-être imaginer une autre façon de consommer.
Passionné par l’histoire de la gastronomie, Charles a voulu comprendre comment a évolué la cuisine française : le mouvement des produits, la création des recettes, la façon de cuisiner… Et à force de s’intéresser à la cuisine d’hier, Charles a fini par s’intéresser à la cuisine de demain.
Le chemin est en train de s’amorcer. En cuisine vegan, la créativité est sans fin. Pour Charles, cela ne veut pas dire revisiter les recettes traditionnelles et faire du copier-coller. Proposer des substituts à ce que l’on connaît déjà (histoire de se rassurer) n’aide pas le consommateur à s’intéresser vraiment à cette nouvelle forme d’alimentation et à en découvrir toute la richesse.
Il s’agit de remettre en question ses fondamentaux, revoir toute la cuisine, partir d’une feuille blanche et laisser place à sa créativité.
C‘est une chance unique qui permet de revoir toute la cuisine pour ré-inventer et re-créer des recettes, apporter un souffle de nouveauté et avancer vers une haute cuisine innovante.
Ce n’est pas chose simple pour un chef, mais quand on accepte cette situation, elle est bénéfique pour la création. Et comme dit Charles “On n’est jamais aussi créatif que lorsqu’on ne sait pas ce qu’on va faire.”
Charles se donne deux ans pour ouvrir son restaurant. Le projet n’en est donc qu’au début même si de nombreuses idées émergent déjà !
Avec ce restaurant, Charles espère un jour être reconnu par la profession et montrer que la gastronomie végétale peut faire partie de notre patrimoine gastronomique. Obtenir un jour une étoile Michelin serait un rêve. Et après tout, pourquoi seulement un rêve ?